Actions du Collectif

vendredi 3 avril 2020
par  Dalal Abusaud
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Actions du collectif
- Le collectif de la campagne a signé l’appel du collectif Ni Guerre Ni Etat de Guerre contre l’inauguration organisée par la Mairie de Paris de la nouvelle place Jérusalem. La création de cette nouvelle place à deux pas du futur Centre européen du Judaïsme et l’invitation à l’inauguration du Maire de Jérusalem, Moshe Daalon, artisan actif de l’expropriation des Palestiniens de Jérusalem-Est sont une provocation de plus jetée à la face du peuple Palestinien. Le collectif de la campagne était parmi les quelque 150 personnes et les organisations présentes dénonçant cette provocation et la complicité avec l’occupant. Les organisations se sont succédé au micro pour dénoncer la collusion de certains élus avec les lobbies sionistes français où israéliens. La foule combative a scandé sous une forte présence policière des slogans de solidarité non loin de l’inauguration qui s’est conclue en 45 minutes au lieu des deux heures prévues et les membres du collectif de notre campagne ont appelé en direct des Palestiniens de Jérusalem qui s’étaient rassemblés pour l’occasion au consulat français.

- La campagne pour la libération des enfants palestiniens prisonniers d’Israël sera présente à la Fête de l’humanité le week-end du 13 septembre avec en particulier une table de signatures de pétitions au stand de l’AFPS.
- Après avoir été sollicité par la campagne, le sénateur du Finistère Michel Canevet a adressé la question écrite suivante au ministre des Affaires étrangères, pour l’instant sans réponse :
« Chaque année, sept cents mineurs en moyenne sont arrêtés et détenus par les autorités israéliennes, la plupart du temps en raison d’accusations de jets de pierre, faits pour lesquels ils peuvent encourir jusqu’à vingt ans de prison.
S’il n’est pas question de s’immiscer dans les affaires intérieures de l’État d’Israël, il semble que certaines garanties du droit international ne soient pas respectées. En effet, ces mineurs détenus sont rarement accompagnés d’un parent, et ne sont pas informés de tous leurs droits durant la procédure. Ces conditions les conduisent souvent à signer de faux aveux, rédigés en hébreu, langue qu’ils ne maîtrisent pas. Par ailleurs, il apparaît que les jugements sont régulièrement et délibérément retardés, de manière à ce que les enfants atteignent l’âge de 16 ans, à partir duquel ils encourent des peines plus lourdes. Le fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) s’est récemment élevé contre ces pratiques, qualifiées de “répandues, systématiques et institutionnalisées”. Il semble ainsi que les articles 37 et 40 de la convention internationale des droits de l’enfant de 1989, dont Israël est partie, ne soient pas respectés, tout comme l’article 76 de la IVe convention de Genève. Dans une réponse publiée le 7 février 2019 (Journal officiel des questions du Sénat, p. 691), à une précédente question parlementaire n° 5087, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères assurait qu’il appelait régulièrement les autorités israéliennes au respect des accords et traités internationaux dont Israël est partie. Au vu de cette situation, il souhaite donc lui demander quelles démarches et mesures supplémentaires le Gouvernement envisage de prendre pour conduire à un meilleur respect du droit international et des droits de l’enfant.


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